Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

hypothétique espérance - partie 2

Dans les hypothétiques espérances, chacun de nous fondons nos attentes.

Si nous ne devions jamais attendre de personne alors peut-être serions nous plus légers et peut-être moins tortueux. Dans la torture, celle de l'esprit, il y'a aussi la vie. Sommes-nous alors plus vivant dans la tourmente ?

Je pense que non mais l'humain, en son sein, rythme son être par ses émotions, pour la plupart en tout cas. L'émotion est un mouvement, un va et vient constant entre ce qui nous entoure puis nous transperce pour venir s'immiscer dans nos corps. Cela pourrait prouver que des mots dit par d'autres peuvent ébranler tout notre intérieur, mais de manière voulue ?

L'émotion est le miroir de nos habitudes antérieures, tout simplement parce que, ce que l'on peut entendre puisque nous allons décider de l'écouter, va habiter notre âme pour un moment, mélanger nos pensées entre ce que nous comprenons de l'information présente et les instructions déjà enregistrées dans nos structures internes. C'est un mix bien hasardeux mais l'humanité entière utilise le passé pour démonter présentement ce qu'il se passe et se passera par la suite.

Si je redescends à l'échelle d'une personne qui vit jour après jour en écoutant l'autre, il est presque évident que cela devient un conflit avec soi-même, parce que l'autre expliquera les choses en employant ses propres émotions, elle y met de sa vie antérieur, de sa crainte présente. Tout ce mélange devient alors une sorte d'onde qui une fois intégrée dans l'être qui écoute, va se confondre avec ses propres démons à lui aussi : les émotions antérieurs, présentes et ses attentes. Cela ne donnera pas une réponse, ni une solution au profil de base : qu'est-ce que j'attends et pourquoi ?

Je pense qu'il est difficile de brasser certains ingrédients, et c'est bien le mal de la planète entière. Au dessus de tous ces questionnements sans réponses, il y'a surtout l'écoute, le partage du ressentiment présent et sa compréhension, de part et d'autres. S'il l'autre n'agit pas dans un sens qui me semblait propice, je me dois alors de comprendre qu'il peut vivre une perturbation extérieure qui provoque ce chambardement personnel, et l'autre, se doit, alors, de comprendre quelle difficulté je peux vivre à travers ces ondes négatives. Peut-être que pour ramener de la quiétude au sein de nos partages conflictuels, il faut trouver le compromis idéal.

Mais celui-ci ne naît pas dans le silence...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :