Il était une fois un Dimanche 11 janvier 2015... un weekend de retrouvaille avec une rare amie qui vous procure tellement de plaisirs, de douceurs, aucune limite... jamais... comme une sœur, tu es toi même quoi qu'il arrive, mais surtout comme une amie qui t'aime, tu le sais, tu le sens et c'est bonnement plus qu'appréciable, c'est l'extase.
Je reviens aussi à mon amour, mon besoin, l'écriture.
Je reviens avec mes humeurs du moment, toujours en quête de réponses, toujours en interrogation sur cette énigme à résoudre : "les autres et moi".
Tant de choses ont changé depuis mon dernier petit mot, des choses négatives oui mais aussi et surtout positives. Aujourd'hui, après tant d'effort, et depuis un an... le réconfort ! Il est là, bel et bien là, le preux chevalier des temps modernes qui emmitouflé dans sa doudoune, lui, le rencard du 18 décembre 2013, après avoir gravi deux étages a ouvert la porte, la porte d'entrée, certes, mais surtout celle de mon cœur et ça fait un an ...et il n'est pas ressorti.
Les émotions sont telles que ce weekend fut aux retrouvailles. Des retours aux sources presque. Pour certaines tellement logique, tellement facile... tellement que tu te demandes souvent pourquoi on ne se voit pas plus souvent.
D'autres qui laisse en ce dimanche soir une saveur âcre. Tu as en toi comme une révolte, une envie de lâcher prise et te mettre à baragouiner tout ce qu'il te passe par la tête :"voilà pourquoi ! C'est à cause de ça que ... Je n'aime pas ça, ça m'énerve...". Tu sais quelles sont les raisons à la distance que tu as mis depuis presque un an, tu sais ce qui en toi a déclenché l'envie de mettre de côté l'angoisse, les désaccords que cela déclenche avec toi-même, les rengaines aussi et tu avais foi en tes propres pensées. Tu ne voulais pas accepter que dans cette période de bonheur ultime, certaines personnes assombrissent tous ces rayons d'or qui enfin enjolivait ton quotidien. Tu te sentais, obligé, presque parfois contraint d'apprécier.
Toutefois, le weekend fut fort agréable. Un samedi soir sur la terre mais surtout dans les paupiettes, autour d'un verre de rosé, Nathalie, mon preux chevalier et moi.
Le Dimanche fut plus cinématographique puis à fouiller les stocks en cette période de foire que l'on apprécie passablement puisque bien souvent après Noël, tu te demandes pourquoi tu n'as pas gardé un reliquat pour te faire plaisir. Tout a bien fini autour de boissons chaudes et de bons gâteaux, et comment !
Un week-end comme je les aime.
Mais, ce soir, sur le chemin du retour à la maison je me demandais juste... pourquoi le fil de ta vie t'amène à aimer librement, aimer discrètement puis aimer mesurément ?
C'est un peu ça ma prise de conscience de ce weekend. Il y'a ceux que tu aimes librement, ceux que tu aimes discrètement, ceux que tu aimes mais en mettant la distance qu'il te faut pour que leurs nuages ne couvrent pas trop ton soleil.... sans laisser le vent souffler sur ces nébulosités qui pourrait fuir trop loin. Il faut mesurer.
A méditer.